Facteurs associés à la non vaccination des enfants âgés de 12-23 mois dans la Zone de santé de Kilela Balanda, Province du Haut-Katanga

Mathilde M. Sunguliya — 2024-02-08

Introduction. Les vaccins sont désormais considérés comme l'un des moyens les plus économiques de promouvoir le bien-être mondial en agissant comme un bouclier, qui protège les familles et les communautés. L’objectif était de déterminer les facteurs associés à la non vaccination des enfants de 12-23 mois dans la Zone de santé de Kilela Balanda en 2023.

Matériel et Méthodes. Il s’agissait d’une étude descriptive rétrospective chez les enfants de 12-23 mois dans la zone de santé de Kilela Balanda dans le Haut-Katanga durant la période allant de 07 Mai au 15 Juillet 2023, dont la taille de l’échantillon était de 725 enquêtés.

Résultats. L’âge moyen était de 23 ± 5,78 ans, alors que 40,83% des parents avaient la tranche d’âge entre 19 à 23 ans ; les enquêtées avaient un niveau d’étude de diplôme (16,14%) et 81,24% des enquêtées avaient suivies les CPN. L’analyse démontre qu’ils étaient vaccinés contre la Tuberculose, la rougeole et la poliomyélite respectivement dans 96,82%, 80,55% et 79,03%. En effet, les enquêtés avaient reçus les vaccins tels que le BCG (100%), VPO0 (100%). Les raisons à la non vaccination des enfants étaient : les rumeurs portées contre les vaccins (35,27%), le non-respect des dates et heures de vaccinations (8,7%) et le manque de connaissance des lieux de vaccination (8,2%).

Conclusion. Le déplacement des parents, les maladies des enfants, manque d'argent pour payer au centre de santé, le profil sociodémographique des parents étaient la majorité des mariées, Ainsi, les enfants en conflits avec le calendrier vaccinal dans la zone de santé KILELA BALANDA et tous ceux d’ailleurs, désirant améliorer la prévalence de la vaccination dans cette entité, lutter contre ces obstacles.

Impact de la pandémie de Covid-19 sur les programmes et services de santé dans les pays du sud : cas de paludisme (aux Cliniques Universitaires de Kinshasa)

Floribert D. Ntumbudila — 2024-07-16

Introduction. La communauté internationale à travers l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré le 30 janvier 2020 une urgence de Santé Publique de haute portée internationale suite à la pandémie de COVID-19. Sur le terrain en République Démocratique du Congo (RDC), la COVID-19 a trouvé un système de santé déstructuré, désorganisé et fragilisé par des flambées d’autres épidémies souvent récidives. Cet article évalue l’impact de la pandémie de COVID-19 sur les programmes et services de santé essentielle tel le Paludisme au sein des Cliniques Universitaires de Kinshasa (CUK).

Matériel et Méthodes. Il s’agissait d’une étude quantitative rétrospective analytique qui s’inscrit dans le contexte d’une analyse des rapports des différents programmes/revue de registres de diagnostic, de consultations et de PEC des patients reçus pour Paludisme et Covid-19. Cette étude menée durant la période de Juillet 2020 au Juillet 2021 avait fait recours des outils validés. L’échantillon était de 315 professionnels de santé sur une population de 1.742.

Résultats. Il ressort de cette étude pour les caractéristiques que : 55,2% de nos enquêtés sont de femmes, dont la plupart sont dans la fourchette d’âge qui varie entre 26-46 ans (64,8%), 70,2% entre eux sont des infirmiers(es), suivi des autres paramédicaux qui représentent 17,5% et seulement 12,4% des Médecins. 58,4% de nos répondants sont des mariés(e) contre 23,2% de célibataires et 14,3% avait le statut de divorcés et 4,1% de veuf(es).

S’agissant de l’analyse multivariée en cohérence avec l’impact de Covid-19 dans un terrain de paludisme et le fonctionnement des CUK, les analyses démontrent clairement que : la corrélation existe belle est bien entre impact de Covid-19 dans un terrain de paludisme et le fonctionnement des CUK à l’IC 95%, RR 2,01[1,19-3,39] khi-deux de =0,008 et P-value à 0,15); la disponibilité des RM impacte directement le fonctionnement correct des CUK dans le contexte marqué par le Covid-19 dans un terrain de paludisme, c’est-à-dire la corrélation parfaite a été observée car le p<5% non significatif.

Conclusion. Pour pallier à cette situation, nous proposons de renforcer les dispositions générales de prévention de la COVID-19 pour réduire l’impact sur les programmes du Paludisme, de mettre en place des stratégies générales et politiques nationales et de mettre en place des stratégies d’information, de formation du personnel, surtout infirmier et de communication en matière de COVID-19.

Revue de l'Infirmier Congolais

Facteurs associés à la non vaccination des enfants âgés de 12-23 mois dans la Zone de santé de Kilela Balanda, Province du Haut-Katanga

Impact de la pandémie de Covid-19 sur les programmes et services de santé dans les pays du sud : cas de paludisme (aux Cliniques Universitaires de Kinshasa)